A l’attention des dirigeants d’entreprise. Vous venez de recevoir l’avis de paiement des cotisations sociales du 1er trimestre 2023. Vous vous êtes peut-être aperçus qu’il vous est demandé cette fois un montant supérieur à ce que vous payez habituellement.
Comme chaque année, il vous est proposé de payer des cotisations en lien avec vos revenus d’il y a trois ans, soit 2020. Ce qu’on oublie souvent, c’est que ce calcul est réalisé compte tenu de ces revenus indexés. Etant donné l’inflation actuelle, cette indexation s’élève à 18,31%. Or, il est probable que vos revenus n’aient pas suivi cette tendance. Le taux des cotisations sociales étant resté fixe à 20,5%, il est certain qu’on vous réclame trop de cotisations sociales.
Par exemple, si vos revenus annuels de 2020 étaient de 36.000€, les cotisations sociales qui vous sont réclamées sont calculées sur une base de 42.593€ (en raison du taux de 18,31%). Vos cotisations sociales trimestrielles atteignent 2.183€ au lieu de 1.845€.
Bon à savoir: cette indexation vaut également pour le plafond des cotisations sociales. Celui-ci est passé de 93.281,02€ à 104.422€ soit des cotisations sociales maximales passant de 4.475€ en 2022 à 5.010€ par trimestre en 2023.
Il est fort heureusement possible de procéder directement à la correction de ces cotisations à la hausse ou à la baisse, selon vos revenus actuels, auprès de votre caisse de cotisations sociales.
A noter que ce principe vaut également pour les indépendants qui disposent de revenus qui varient systématiquement d’année en année.